0 Dr Bruno Cheong s'en est allé suite a une longue bataille au CoVid-19
Le corps médical et la population mauricienne est aujourd’hui en deuil .Un brillant médecin s’en est allé !! Le Dr.Bruno Cheong spécialiste en médecine interne et consultant en charge à l’hôpital de Flacq, a succombé à une longue bataille contre le covid 19 hier soir (lundi 27 avril 2020) et cela malgré tous les soins qui lui ont été prodigués par ses collègues pendant plusieurs jours. Le décès du Dr.Cheong est une perte irremplaçable pour sa famille , ses proches , ses amis , ses collègues , le personnel médical et ses patients. Connu comme un homme afable , doté d’une simplicité et gentillesse extrême , le Dr. Cheong était un médecin hors pair , dévoué à sa profession , très humble et toujours à l’écoute de ses collègues et à la disponibilité de ses patients. Mes collègues se joignent à moi pour présenter nos plus vives sympathies à l’épouse du Dr.Cheong , à ses enfants et à sa famille . Comme on l’a constaté nul n’est à l’abri du covid 19. Restez à la maison et suivez les consignes svp . Merci .Dr Harsha PathakPrésidenteGeneral Medical And Dental Medical AssociationGMDOAce mardi 28 avril 2020
0 Décès du Dr Cheong du Covid-19 : un hommage unanime
Décès du Dr Cheong du Covid-19 : un hommage unanime 28 AVRIL 2020 0 COMMENTAIRE BY DOOSHEELA MANSINGContact: doosheela@defimedia.info Le corps médical est en deuil après le décès du Dr Bruno Cheong lundi soir 27 avril des suites de son infection liée au Covid-19. La Government Medical and Dental Officiers Association rend hommage à sa manière au chef de service en médecine interne à l’hôpital de Flacq et qui consultait aussi à la clinique Darné. L’association demande à ses membres d’observer une minute de silence suivi d’une minute d’applaudissements devant les hôpitaux à 10h30, ce mardi matin 28 avril. Ils veulent saluer sa contribution dans le domaine médical à Maurice. Dr Harsha Pathak, présidente de la Government Medical Officers Association qui intervenait sur les ondes de Radio Plus, ce mardi matin à 9h00, parle d’une « perte irremplaçable ». Le Dr Bruno Cheong est la dixième victime du Covid-19. Au début du mois de mars, le médecin avait ausculté le patient zéro. Ce dernier rentrait de voyage, mais avait omis de le dire au Dr Bruno Cheong. Ce dernier avait ensuite été testé positif au Covid-19 le 23 mars dernier. L’état de santé de ce père de famille s’était détérioré et il avait été transféré à l’hôpital ENT où il avait été placé sous respiration artificielle. Il a rendu l’âme lundi soir. https://defimedia.info/deces-du-dr-cheong-du-covid-19-un-hommage-unanime
0 Dr Dushyant Purmanan, présent à la conférence de presse, dénonce la mauvaise foi du ministère
Sources: Le Defi
0 ACTUALITÉSShift system: Le ministre Husnoo sommé de s’expliquer
Shift system: Le ministre Husnoo sommé de s’expliquer Une circulaire a été émise dans les cinq hôpitaux du pays. Elle a pour but d’informer les officiers de la santé que le shift system prendra effet à partir du 1er août prochain. La Medical Health Officers’ Association (MHOA) s’élève contre ce système. « There has been satisfaction with the shift system both on part of patients as well as medical staff, » est mentionné dans le document émis le 25 juillet. Le Dr Vinesh Sewsurn, président de la Medical Health Officers’ Association affirme qu’il ne faut pas « induire la population en erreur. » Il fait savoir que les médecins généralistes ne sont pas convaincus par le shift system. Ils préfèrent le system actuel qui peut être amélioré. Le président réitère aussi qu’un rapport avait été demandé sur ce projet pilote. Selon lui, il est logique et légitime qu’en tant que pilier de la santé, les médecins aient le rapport en main. Un rapport avec des réponses – c’est quoi le shift system ? Pourquoi ce système ? Comment cela peut être faisable pour Maurice ? De plus, ils doivent aussi connaître les conditions et modalités de ce système. Le Dr. Sewsurn explique aussi que le ministère de la santé ne veut absolument pas négocier. « Il y a une incohérence totale au niveau du ministère. Le président de la MHOA déplore aussi que leur demande des chiffres par rapport au « hourly monitoring » des patients leur ait été refusée. L’association des médecins souhaiterait, à travers cela, faire des propositions afin d’améliorer le service de santé. Le Dr. Dushyant Purmanan, président de la Government Medical And Dental Officers Association déplore pour sa part la mauvaise foi du ministère. Il estime qu’il est « high time de prendre les taureaux par les cornes. » « Ceux qui font partie de l’administration au sein du ministère de la Santé ne veulent rien entendre, voir ou écouter, » déplore-t-il. Il souhaite aussi savoir s’il y a eu quelconque sondage ou enquête pour montrer comment il y a satisfaction par rapport au shift system. « montre rapor la, » lance-t-il. Il explique aussi que si le shift system se poursuit, il y aura un crash total du service hospitalier. Par ailleurs, le Medical Health Officers’ Association tiendra son assemblée générale au MGI le samedi 5 Août prochain. Le syndicat éxige des explications du ministre Husnoo.
0 Santé : la pratique privée bientôt restaurée
Santé : la pratique privée bientôt restaurée La satisfaction est de mise chez les médecins spécialistes et les consultants. Le Conseil des ministres a décidé de restaurer la pratique privée. Les spécialistes et consultants pourront s’adonner à la pratique privée en dehors de leurs heures de service à l’hôpital. « Une injustice a été réparée », indique le Dr Dawood Oaris, président de l’Association des cliniques privées. « Il convient maintenant à tous les praticiens concernés de respecter les conditions accompagnant la pratique privée. Ils ne doivent pas prêter le flanc pour éviter tout le ramdam suscité par la suspension de cette pratique privée par le précédent ministre de la Santé », dit-il. Et d’ajouter que cette décision engendrera une compétition saine entre les médecins. « Ce sont les patients qui en bénéficieront. » Le Dr Bhooshun Ramtohul, président de la Government Consultant-in-Charge Association, se réjouit également de cette mesure du Cabinet. « Je suis satisfait du combat mené par les diverses associations du corps médical. » Le Dr Dushyant Purmanan, président de la Government Medical & Dental Officers’ Association, considère cette mesure dans l’ensemble. « Nous souhaitons tout de même des clarifications sur certains points, notamment sur le mécanisme de contrôle qui veillera à ce qu’il n’y ait pas d’abus. » Les représentants des diverses associations rencontreront ce lundi le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, pour avoir plus de précisions. Extension des horaires des opérations Les salles d’interventions chirurgicales des divers hôpitaux du pays opéreront au-delà de 16 heures. Cela fait partie des décisions prises par le ministère de la Santé afin de réduire la liste d’attente actuelle. Ils sont plusieurs milliers de patients qui attendent une intervention cardiaque, une opération des yeux ou autres interventions sensibles. La Santé souhaite à travers cette mesure veiller à ce que les patients bénéficient d’un traitement rapide. Le Conseil des ministres a pris note de ces mesures. Nomination Le Cabinet a pris note de la reconstitution de la Mental Health Coommission. Elle sera présidée par le Dr Bhooshun Ori, présentement le Regional Health Director de l’hôpital Victoria, de Candos. Le Mental Health Board a aussi été reconstitué. Il sera présidé par le Dr (Mme) Mridula Suresh Naga.
0 Ile Maurice: Double pratique des médecins autorisée - Rencontre avec Husnoo ce lundi
Source: L'Express + All Afrique Le Conseil des ministres a rétabli la double pratique dans les hôpitaux publics et dans le secteur privé. Elle sera autorisée sous certaines conditions. Notamment avoir deux ans de service après une spécialisation et pratiquer après les heures dans les hôpitaux publics. Un compliance mechanism sera mis en place pour éviter les abus. Les modalités de cette décision seront discutées avec les associations des médecins spécialistes et des consultants dans les prochains jours. Leurs représentants se frottent déjà les mains. Du moins au sein de la Government Consultant in Charge Association. «Cette décision fait plaisir, se réjouit son président, Bhooshun Ramtohul. Il faut voir néanmoins les conditions qui y sont attachées.» En revanche, la Government Medical and Dental Officers' Association est, elle, sur ses gardes. Son président, le Dr Dushyant Purmanan, rencontrera le ministre lundi pour en savoir plus. «A priori, c'est une décision favorable. Ce privilège a été restauré. Il faut connaître les implications, surtout celles de ce compliance mechanism», souligne-t-il. Le précédent ministre de la Santé, Anil Gayan, avait gelé ce privilège une réalité depuis 1997, après que des médecins ont été pris en flagrant délit de pratique privée durant les heures de bureau. Toutefois Anwar Husnoo, le nouvea
0 Le personnel médical du public réclame plus de sécurité au niveau des Mediclinics
0 MÉDECINS DE L’ÉTAT : Le ministère maintient le « shift system » pour les généralistes
Sources: Le Mauricien - 01 Avril 2017 MÉDECINS DE L’ÉTAT : Le ministère maintient le « shift system » pour les généralistes 1 Avr 2017 10h00 Le ministre Anwar Husnoo maintient non seulement le principe de « shift system » pour les généralistes, en vigueur depuis un an dans les « casualties », mais il compte aussi l’étendre très bientôt à tous les départements des hôpitaux. Il a discuté hier des derniers détails des propositions du ministère avec les dirigeants de la Medical Health Officers Association, mécontente de la formule en vigueur depuis une année. Le président de ce syndicat parle de « bonne réunion » hier avec le ministre, mais ne veut pas se prononcer sur la formule proposée, préférant attendre la décision de l’assemblée générale spéciale convoquée pour samedi prochain. Lors d’une réunion qu’il a tenue en début de semaine avec les représentants des trois syndicats des médecins de la fonction publique, le ministre de la Santé a confirmé la décision du gouvernement, d’une part, de maintenir le « shift system » et, de l’autre, de le généraliser à l’ensemble du service hospitalier. Pour y arriver, le ministère s’apprête à recruter pas moins de 300 médecins et, dans la foulée, à revoir le mode du « shift system ». On dénombre actuellement 765 généralistes dans la fonction publique et, avec le prochain recrutement de 320 nouvelles paires de bras, un millier de généralistes seraient de fait concernés par le « shift system » dans un proche avenir. Pour rappel, seul le personnel affecté aux « casualties » est pour l’heure dans ce système, que conteste la MHOA en raison d’une augmentation du nombre d’heures de travail, et ce sans rémunération supplémentaire. Dans les milieux du ministère, certains officiers affirment que les propositions pour la mise en pratique généralisée du « shift system » que Anwar Husnoo a présentées hier au syndicat des généralistes « sont raisonnables » et pourraient obtenir l’accord des médecins. Interrogé hier à ce sujet, le président de la MHOA ne veut pas faire de commentaires avant que la direction n’en discute avec ses membres. « Il y a des développements majeurs par rapport au “shift system” et nous avons convoqué une assemblée générale spéciale pour communiquer aux membres les propositions du ministère. Il revient à l’assemblée ce jour-là de prendre une décision », dit le Dr Ballam au Mauricien.Toutefois, les dirigeants de la MHOA disent apprécier « l’attitude positive » d’Anwar Husnoo envers le personnel médical, ajoutant qu’il « témoigne d’une volonté de dialoguer ». Le Dr Ballam poursuit : « Contrairement à son prédécesseur, Anwar Husnoo, depuis qu’il a pris ses fonctions, prône le dialogue et est à l’écoute des doléances des médecins. Nous espérons qu’il gardera cette habitude. » Pour leur part, les spécialistes de l’État ont obtenu du ministre de la Santé, durant la semaine écoulée, des explications au sujet du critère « reckoning two years of postgraduate specialist qualification » par rapport aux médecins éligibles pour exercer aussi dans le privé. « Cela veut dire que deux ans après l’obtention de son diplôme de spécialiste, un médecin de l’État a le droit de pratiquer dans le privé, à condition bien sûr qu’il soit dûment enregistré auprès du Medical Council dans la catégorie des spécialistes. Il n’y a plus de confusion à présent », dit le Dr Dushyant Purmanan, président de la Government Medical & Dental Officers Association (GMDOA). Auparavant, le spécialiste de l’État pouvait faire une demande pour exercer dans le privé dès qu’il avait complété trois années de service dans la fonction publique. Le syndicat des spécialistes souligne que le ministre de la Santé – lui-même issu de la profession médicale – est très ferme envers ses confrères s’agissant des règlements pour la « pratique double public-privé ». Pour rappel, les spécialistes de l’État doivent obligatoirement donner priorité aux patients du service public de 9h à 16h et le jour où ils sont de garde. « Le syndicat a informé ses membres des règlements en vigueur pour la double pratique et les a prévenus au sujet des sanctions prévues en cas de non-respect de la loi. À chaque médecin de prendre ses responsabilités », prévient le président de la GMDOA.
0 Le Lions Club et Sun Resorts organisent la première Conférence internationale sur le cancer infantile
Sources: Ile Maurice - Tourisme Le Lions Club et Sun Resorts organisent la première Conférence internationale sur le cancer infantile 14 Février 2018 - Les 12 Clubs Lions et les 9 clubs Leos de Maurice et Rodrigues organisent, en partenariat avec SUN Resorts, une conférence internationale de 3 jours sur le thème : Le cancer pédiatrique, du diagnostic a la recherche du 27 au 1er mars. Les 12 Clubs Lions et les 9 clubs Leos de Maurice et Rodrigues organisent, en partenariat avec SUN Resorts, une conférence internationale de 3 jours sur le thème : Le cancer pédiatrique, du diagnostic a la recherche du 27 au 1er mars.Le Lions Club International qui célèbre ses 100 ans d’existence, a depuis l’année dernière, ajouté Le Cancer infantile, comme l’un des 5 piliers de service dans le monde. Rappelons que les autres domaines dans lesquels nous intervenons sont le diabète, la vue, la famine et l’environnement. Sous l’égide du Ministère de la Sante et de La Qualité de la Vie, La conférence qui sera accréditée par le Conseil Mauricien des Médecins pour des points CPD est organisée en collaboration avec Les Clubs Lions et des centres oncologiques de La Réunion et de L’Inde, et sur le plan local : Les Universités, Centres de Recherche, L’Association des Pathologistes et Légistes ( PFA) entre autres.Le programme s’établit ainsi :Jour 1- Mardi 27 Février 2018 – Epidémiologie et DiagnosticJour 2 – Mercredi 28 Février 2018 – Traitement et Support Psychosocial Jour 3 – Jeudi 1er Mars 2018 – Recherche et ateliers de travail Cytométrie en Flux « Nous attendons une centaine de participants comprenant des professionnels de la médecine, chercheurs, universitaires de différents domaines tels la pédiatrie, la chirurgie, l’oncologie, l’encadrement psychologique….etc etc…Qui d’entre nous, n’a pas eu dans son entourage proche ou lointain un enfant atteint de cancer, nous espérons de tout cœur que cette conférence, une première a Maurice marquera un tournant décisif dans le futur du traitement pédiatrique et pour cela, nous avons besoin d’une campagne d’information et de médiatisation . » souligne Marie-Josée Baudot du Lion’s CluSun Resorts, notons-le, à travers son programme Sun Care, est actif depuis dix ans auprès des jeunes cancéreux mauriciens. Le groupe sponsorise, en effet, un "ward" spécialisé à l'hôpital de Candos ou les enfants atteints de cancer sont soignés et encadrés.Le cancer chez l’enfant est la deuxième cause de mortalité dans les pays développés. Ce mercredi 15 février est marqué par la journée internationale du cancer de l’enfant. Objectifs : mieux faire connaître cette réalité et promouvoir les actions de prévention, mes aussi les soins et la recherche. (LINFO.RE- c créé le 15.02.2017 à 06h16 – mis à jour le 15.02.2017 à 14h23- Lucie TouzéDans le monde, "près de 160 000 enfants sont touchés par le cancer chaque année et environ 90 000 d’entre eux succomberont à leur maladie". Mais il faut souligner le fait que "le nombre exact de nouveaux cas est difficile à évaluer, dans la mesure où il n’existe pas de système de recensement dans tous les pays. LES LIONS ET LE CANCER INFANTILEToutes les deux minutes dans le monde, un enfant est diagnostiqué d’un cancer. Et moins de la moitié des enfants du monde ont accès à des soins de qualité. Les enfants qui survivent au cancer souffrent souvent de séquelles invalidantes qui peuvent affecter leur développement physique et leur capacité à apprendre. C’est pourquoi les Lions agissent pour étendre l’accès aux traitements pouvant sauver des vies et pour soutenir les enfants et les familles qui en ont le plus besoin. Nous agissons pour donner une seconde chance de vie aux enfants atteints du cancer.Pour tout renseignement supplémentaire prière contacter 1. Dr Aspirant Lions Yirajen Vuddamalay, Lecturer, School of Health Sciences, University of Technology Mauritius (yvuddamalay@umail.utm.ac.mu)Tel. 57065271 Pour la partie médicale Dr. Lions Dushyant PurmananSecretaire Lions Club SavannePathologiste Hôpital Victoriapurmanandd@yahoo.comtel. 59465469
0 Dr Dushyant Purmanan: «C’est le patient qui risque de faire les frais du shift system»
L'Express Newspaper: 03.09.2017L’introduction du système de rotation, mardi, dans les hôpitaux publics, provoque le mécontentement des médecins généralistes. Engagés dans un bras de fer avec le ministère de la Santé, ces derniers ont le soutien des spécialistes de la Government Medical and Dental Officers Association (GMDOA). Le point avec le Dr Dushyant Purmanan. Vous avez décidé de soutenir vos confrères généralistes, même si les spécialistes ne sont pas di- rectement concernés par l’application du «Shift System». Pourquoi ? Oui, nous soutenons la cause de la Medical and Health Officers Association (NdlR, MHOA – syndicat qui représente les médecins généralistes). Nos deux syndicats se regroupent autour de 95 % des médecins à Maurice. Depuis que le système de rotation a été introduit en mode pilote l’année dernière, le ministère de la Santé n’est jamais venu de l’avant avec des conditions sur papier. C’est vrai que le Pay Research Bureau a recommandé l’introduction de ce système. Cependant, ce n’est pas la seule recommandation. Pourquoi être sélectif et appliquer uniquement certaines recommandations ? Nous défendons les généralistes pour une question de principe ! Les généralistes affirment que les négociations et discussions autour de l’application du «Shift System» n’ont pas été respectées… C’est exact. Nous avons eu des rencontres mais il n’y a jamais eu de consensus. Aucun rapport, ni étude, n’a été présenté aux médecins en ce qui concerne les retombées du premier volet du système de rotation qui a été instauré aux urgences en avril 2016. Personne ne nous a approchés pour nous demander notre opinion, bien que nous soyons des professionnels de la santé. À présent, le ministère vient nous parler d’un rapport «satisfaisant». De quel rapport parle-t-on ? Il a été fait par qui ? Nous n’en savons rien. Il n’y a aucune transparence. Selon vous, le «Shift System» dans presque tous les départements a-t-il des chances de fonctionner ? Déjà, les médecins spécialistes ne sont pas directement concernés. Mais nous sommes en contact avec des confrères qui ne sont pas du tout satisfaits de la façon dont ce système a été introduit. Il faut que la population le comprenne, les médecins n’ont pas peur de cumuler des heures de travail. Travailler pendant 40 heures ne nous fait pas peur. Mais là, ce sont des conditions inhumaines ! Les lois du travail sont bafouées ! Le planning que le ministère de la Santé a établi s’apparente à un trial and error. Plusieurs médecins ont mentionné que le suivi médical des patients pourrait être com- promis avec ce système de rotation. Êtes-vous de cet avis ? Oui c’est vrai. Avec le nouveau système, les généralistes travaillant dans des départements spécialisés arrivent à 8 heures alors que les médecins spécialistes arrivent une heure plus tard. Comment faire le handing over ? Ce qui s’est passé durant la nuit, c’est-à-dire de 16 heures la veille jusqu’à 8 heures le lendemain matin, le spécialiste ne le saura pas. C’est un travail d’équipe. Et puis, les généralistes d’aujourd’hui sont les spécialistes de demain. Il faut une formation continue avec les spécialistes. Si à chaque fois le médecin généraliste change, comment faire le suivi ? Que se passe-t-il s’il y a une urgence ? Autant de problèmes potentiels qui sont ignorés par le ministère. Malheureusement, c’est le patient qui risque d’en faire les frais. Quelle aurait été la meilleure façon de faire ? Nous restons convaincus qu’avec une communication adéquate, bon nombre de problèmes peuvent être résolus. Mais nous constatons qu’il n’existe pas de bonne entente entre les syndicats de la santé et le ministère, voire même avec le ministre. Cela fait des mois que la GMDOA cherche à obtenir une rencontre exclusive avec le ministre, mais cela n’a jamais abouti. Idem pour le Senior Chief Executive (SCE) de la Santé. Nous obtenons toujours la même réponse de la secrétaire : «Le SCE est occupé dans une réunion.»D’ailleurs, la GMDOA n’a pas été conviée à la réunion d’aujourd’hui (NdlR, hier) avec le ministre Anwar Husnoo. Les relations industrielles sont tendues et c’est malheureux. Devant cette situation, nous n’écartons pas la possibilité d’entamer une grève de la faim.
0 Dr Bruno Cheong s'en est allé suite a une longue bataille au CoVid-19
Le corps médical et la population mauricienne est aujourd’hui en deuil .Un brillant médecin s’en est allé !! Le Dr.Bruno Cheong spécialiste en médecine interne et consultant en charge à l’hôpital de Flacq, a succombé à une longue bataille contre le covid 19 hier soir (lundi 27 avril 2020) et cela malgré tous les soins qui lui ont été prodigués par ses collègues pendant plusieurs jours. Le décès du Dr.Cheong est une perte irremplaçable pour sa famille , ses proches , ses amis , ses collègues , le personnel médical et ses patients. Connu comme un homme afable , doté d’une simplicité et gentillesse extrême , le Dr. Cheong était un médecin hors pair , dévoué à sa profession , très humble et toujours à l’écoute de ses collègues et à la disponibilité de ses patients. Mes collègues se joignent à moi pour présenter nos plus vives sympathies à l’épouse du Dr.Cheong , à ses enfants et à sa famille . Comme on l’a constaté nul n’est à l’abri du covid 19. Restez à la maison et suivez les consignes svp . Merci .Dr Harsha PathakPrésidenteGeneral Medical And Dental Medical AssociationGMDOAce mardi 28 avril 2020
0 Décès du Dr Cheong du Covid-19 : un hommage unanime
Décès du Dr Cheong du Covid-19 : un hommage unanime 28 AVRIL 2020 0 COMMENTAIRE BY DOOSHEELA MANSINGContact: doosheela@defimedia.info Le corps médical est en deuil après le décès du Dr Bruno Cheong lundi soir 27 avril des suites de son infection liée au Covid-19. La Government Medical and Dental Officiers Association rend hommage à sa manière au chef de service en médecine interne à l’hôpital de Flacq et qui consultait aussi à la clinique Darné. L’association demande à ses membres d’observer une minute de silence suivi d’une minute d’applaudissements devant les hôpitaux à 10h30, ce mardi matin 28 avril. Ils veulent saluer sa contribution dans le domaine médical à Maurice. Dr Harsha Pathak, présidente de la Government Medical Officers Association qui intervenait sur les ondes de Radio Plus, ce mardi matin à 9h00, parle d’une « perte irremplaçable ». Le Dr Bruno Cheong est la dixième victime du Covid-19. Au début du mois de mars, le médecin avait ausculté le patient zéro. Ce dernier rentrait de voyage, mais avait omis de le dire au Dr Bruno Cheong. Ce dernier avait ensuite été testé positif au Covid-19 le 23 mars dernier. L’état de santé de ce père de famille s’était détérioré et il avait été transféré à l’hôpital ENT où il avait été placé sous respiration artificielle. Il a rendu l’âme lundi soir. https://defimedia.info/deces-du-dr-cheong-du-covid-19-un-hommage-unanime
0 Dr Dushyant Purmanan, présent à la conférence de presse, dénonce la mauvaise foi du ministère
Sources: Le Defi
0 ACTUALITÉSShift system: Le ministre Husnoo sommé de s’expliquer
Shift system: Le ministre Husnoo sommé de s’expliquer Une circulaire a été émise dans les cinq hôpitaux du pays. Elle a pour but d’informer les officiers de la santé que le shift system prendra effet à partir du 1er août prochain. La Medical Health Officers’ Association (MHOA) s’élève contre ce système. « There has been satisfaction with the shift system both on part of patients as well as medical staff, » est mentionné dans le document émis le 25 juillet. Le Dr Vinesh Sewsurn, président de la Medical Health Officers’ Association affirme qu’il ne faut pas « induire la population en erreur. » Il fait savoir que les médecins généralistes ne sont pas convaincus par le shift system. Ils préfèrent le system actuel qui peut être amélioré. Le président réitère aussi qu’un rapport avait été demandé sur ce projet pilote. Selon lui, il est logique et légitime qu’en tant que pilier de la santé, les médecins aient le rapport en main. Un rapport avec des réponses – c’est quoi le shift system ? Pourquoi ce système ? Comment cela peut être faisable pour Maurice ? De plus, ils doivent aussi connaître les conditions et modalités de ce système. Le Dr. Sewsurn explique aussi que le ministère de la santé ne veut absolument pas négocier. « Il y a une incohérence totale au niveau du ministère. Le président de la MHOA déplore aussi que leur demande des chiffres par rapport au « hourly monitoring » des patients leur ait été refusée. L’association des médecins souhaiterait, à travers cela, faire des propositions afin d’améliorer le service de santé. Le Dr. Dushyant Purmanan, président de la Government Medical And Dental Officers Association déplore pour sa part la mauvaise foi du ministère. Il estime qu’il est « high time de prendre les taureaux par les cornes. » « Ceux qui font partie de l’administration au sein du ministère de la Santé ne veulent rien entendre, voir ou écouter, » déplore-t-il. Il souhaite aussi savoir s’il y a eu quelconque sondage ou enquête pour montrer comment il y a satisfaction par rapport au shift system. « montre rapor la, » lance-t-il. Il explique aussi que si le shift system se poursuit, il y aura un crash total du service hospitalier. Par ailleurs, le Medical Health Officers’ Association tiendra son assemblée générale au MGI le samedi 5 Août prochain. Le syndicat éxige des explications du ministre Husnoo.
0 Santé : la pratique privée bientôt restaurée
Santé : la pratique privée bientôt restaurée La satisfaction est de mise chez les médecins spécialistes et les consultants. Le Conseil des ministres a décidé de restaurer la pratique privée. Les spécialistes et consultants pourront s’adonner à la pratique privée en dehors de leurs heures de service à l’hôpital. « Une injustice a été réparée », indique le Dr Dawood Oaris, président de l’Association des cliniques privées. « Il convient maintenant à tous les praticiens concernés de respecter les conditions accompagnant la pratique privée. Ils ne doivent pas prêter le flanc pour éviter tout le ramdam suscité par la suspension de cette pratique privée par le précédent ministre de la Santé », dit-il. Et d’ajouter que cette décision engendrera une compétition saine entre les médecins. « Ce sont les patients qui en bénéficieront. » Le Dr Bhooshun Ramtohul, président de la Government Consultant-in-Charge Association, se réjouit également de cette mesure du Cabinet. « Je suis satisfait du combat mené par les diverses associations du corps médical. » Le Dr Dushyant Purmanan, président de la Government Medical & Dental Officers’ Association, considère cette mesure dans l’ensemble. « Nous souhaitons tout de même des clarifications sur certains points, notamment sur le mécanisme de contrôle qui veillera à ce qu’il n’y ait pas d’abus. » Les représentants des diverses associations rencontreront ce lundi le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, pour avoir plus de précisions. Extension des horaires des opérations Les salles d’interventions chirurgicales des divers hôpitaux du pays opéreront au-delà de 16 heures. Cela fait partie des décisions prises par le ministère de la Santé afin de réduire la liste d’attente actuelle. Ils sont plusieurs milliers de patients qui attendent une intervention cardiaque, une opération des yeux ou autres interventions sensibles. La Santé souhaite à travers cette mesure veiller à ce que les patients bénéficient d’un traitement rapide. Le Conseil des ministres a pris note de ces mesures. Nomination Le Cabinet a pris note de la reconstitution de la Mental Health Coommission. Elle sera présidée par le Dr Bhooshun Ori, présentement le Regional Health Director de l’hôpital Victoria, de Candos. Le Mental Health Board a aussi été reconstitué. Il sera présidé par le Dr (Mme) Mridula Suresh Naga.
0 Ile Maurice: Double pratique des médecins autorisée - Rencontre avec Husnoo ce lundi
Source: L'Express + All Afrique Le Conseil des ministres a rétabli la double pratique dans les hôpitaux publics et dans le secteur privé. Elle sera autorisée sous certaines conditions. Notamment avoir deux ans de service après une spécialisation et pratiquer après les heures dans les hôpitaux publics. Un compliance mechanism sera mis en place pour éviter les abus. Les modalités de cette décision seront discutées avec les associations des médecins spécialistes et des consultants dans les prochains jours. Leurs représentants se frottent déjà les mains. Du moins au sein de la Government Consultant in Charge Association. «Cette décision fait plaisir, se réjouit son président, Bhooshun Ramtohul. Il faut voir néanmoins les conditions qui y sont attachées.» En revanche, la Government Medical and Dental Officers' Association est, elle, sur ses gardes. Son président, le Dr Dushyant Purmanan, rencontrera le ministre lundi pour en savoir plus. «A priori, c'est une décision favorable. Ce privilège a été restauré. Il faut connaître les implications, surtout celles de ce compliance mechanism», souligne-t-il. Le précédent ministre de la Santé, Anil Gayan, avait gelé ce privilège une réalité depuis 1997, après que des médecins ont été pris en flagrant délit de pratique privée durant les heures de bureau. Toutefois Anwar Husnoo, le nouvea
0 Le personnel médical du public réclame plus de sécurité au niveau des Mediclinics
0 MÉDECINS DE L’ÉTAT : Le ministère maintient le « shift system » pour les généralistes
Sources: Le Mauricien - 01 Avril 2017 MÉDECINS DE L’ÉTAT : Le ministère maintient le « shift system » pour les généralistes 1 Avr 2017 10h00 Le ministre Anwar Husnoo maintient non seulement le principe de « shift system » pour les généralistes, en vigueur depuis un an dans les « casualties », mais il compte aussi l’étendre très bientôt à tous les départements des hôpitaux. Il a discuté hier des derniers détails des propositions du ministère avec les dirigeants de la Medical Health Officers Association, mécontente de la formule en vigueur depuis une année. Le président de ce syndicat parle de « bonne réunion » hier avec le ministre, mais ne veut pas se prononcer sur la formule proposée, préférant attendre la décision de l’assemblée générale spéciale convoquée pour samedi prochain. Lors d’une réunion qu’il a tenue en début de semaine avec les représentants des trois syndicats des médecins de la fonction publique, le ministre de la Santé a confirmé la décision du gouvernement, d’une part, de maintenir le « shift system » et, de l’autre, de le généraliser à l’ensemble du service hospitalier. Pour y arriver, le ministère s’apprête à recruter pas moins de 300 médecins et, dans la foulée, à revoir le mode du « shift system ». On dénombre actuellement 765 généralistes dans la fonction publique et, avec le prochain recrutement de 320 nouvelles paires de bras, un millier de généralistes seraient de fait concernés par le « shift system » dans un proche avenir. Pour rappel, seul le personnel affecté aux « casualties » est pour l’heure dans ce système, que conteste la MHOA en raison d’une augmentation du nombre d’heures de travail, et ce sans rémunération supplémentaire. Dans les milieux du ministère, certains officiers affirment que les propositions pour la mise en pratique généralisée du « shift system » que Anwar Husnoo a présentées hier au syndicat des généralistes « sont raisonnables » et pourraient obtenir l’accord des médecins. Interrogé hier à ce sujet, le président de la MHOA ne veut pas faire de commentaires avant que la direction n’en discute avec ses membres. « Il y a des développements majeurs par rapport au “shift system” et nous avons convoqué une assemblée générale spéciale pour communiquer aux membres les propositions du ministère. Il revient à l’assemblée ce jour-là de prendre une décision », dit le Dr Ballam au Mauricien.Toutefois, les dirigeants de la MHOA disent apprécier « l’attitude positive » d’Anwar Husnoo envers le personnel médical, ajoutant qu’il « témoigne d’une volonté de dialoguer ». Le Dr Ballam poursuit : « Contrairement à son prédécesseur, Anwar Husnoo, depuis qu’il a pris ses fonctions, prône le dialogue et est à l’écoute des doléances des médecins. Nous espérons qu’il gardera cette habitude. » Pour leur part, les spécialistes de l’État ont obtenu du ministre de la Santé, durant la semaine écoulée, des explications au sujet du critère « reckoning two years of postgraduate specialist qualification » par rapport aux médecins éligibles pour exercer aussi dans le privé. « Cela veut dire que deux ans après l’obtention de son diplôme de spécialiste, un médecin de l’État a le droit de pratiquer dans le privé, à condition bien sûr qu’il soit dûment enregistré auprès du Medical Council dans la catégorie des spécialistes. Il n’y a plus de confusion à présent », dit le Dr Dushyant Purmanan, président de la Government Medical & Dental Officers Association (GMDOA). Auparavant, le spécialiste de l’État pouvait faire une demande pour exercer dans le privé dès qu’il avait complété trois années de service dans la fonction publique. Le syndicat des spécialistes souligne que le ministre de la Santé – lui-même issu de la profession médicale – est très ferme envers ses confrères s’agissant des règlements pour la « pratique double public-privé ». Pour rappel, les spécialistes de l’État doivent obligatoirement donner priorité aux patients du service public de 9h à 16h et le jour où ils sont de garde. « Le syndicat a informé ses membres des règlements en vigueur pour la double pratique et les a prévenus au sujet des sanctions prévues en cas de non-respect de la loi. À chaque médecin de prendre ses responsabilités », prévient le président de la GMDOA.
0 Le Lions Club et Sun Resorts organisent la première Conférence internationale sur le cancer infantile
Sources: Ile Maurice - Tourisme Le Lions Club et Sun Resorts organisent la première Conférence internationale sur le cancer infantile 14 Février 2018 - Les 12 Clubs Lions et les 9 clubs Leos de Maurice et Rodrigues organisent, en partenariat avec SUN Resorts, une conférence internationale de 3 jours sur le thème : Le cancer pédiatrique, du diagnostic a la recherche du 27 au 1er mars. Les 12 Clubs Lions et les 9 clubs Leos de Maurice et Rodrigues organisent, en partenariat avec SUN Resorts, une conférence internationale de 3 jours sur le thème : Le cancer pédiatrique, du diagnostic a la recherche du 27 au 1er mars.Le Lions Club International qui célèbre ses 100 ans d’existence, a depuis l’année dernière, ajouté Le Cancer infantile, comme l’un des 5 piliers de service dans le monde. Rappelons que les autres domaines dans lesquels nous intervenons sont le diabète, la vue, la famine et l’environnement. Sous l’égide du Ministère de la Sante et de La Qualité de la Vie, La conférence qui sera accréditée par le Conseil Mauricien des Médecins pour des points CPD est organisée en collaboration avec Les Clubs Lions et des centres oncologiques de La Réunion et de L’Inde, et sur le plan local : Les Universités, Centres de Recherche, L’Association des Pathologistes et Légistes ( PFA) entre autres.Le programme s’établit ainsi :Jour 1- Mardi 27 Février 2018 – Epidémiologie et DiagnosticJour 2 – Mercredi 28 Février 2018 – Traitement et Support Psychosocial Jour 3 – Jeudi 1er Mars 2018 – Recherche et ateliers de travail Cytométrie en Flux « Nous attendons une centaine de participants comprenant des professionnels de la médecine, chercheurs, universitaires de différents domaines tels la pédiatrie, la chirurgie, l’oncologie, l’encadrement psychologique….etc etc…Qui d’entre nous, n’a pas eu dans son entourage proche ou lointain un enfant atteint de cancer, nous espérons de tout cœur que cette conférence, une première a Maurice marquera un tournant décisif dans le futur du traitement pédiatrique et pour cela, nous avons besoin d’une campagne d’information et de médiatisation . » souligne Marie-Josée Baudot du Lion’s CluSun Resorts, notons-le, à travers son programme Sun Care, est actif depuis dix ans auprès des jeunes cancéreux mauriciens. Le groupe sponsorise, en effet, un "ward" spécialisé à l'hôpital de Candos ou les enfants atteints de cancer sont soignés et encadrés.Le cancer chez l’enfant est la deuxième cause de mortalité dans les pays développés. Ce mercredi 15 février est marqué par la journée internationale du cancer de l’enfant. Objectifs : mieux faire connaître cette réalité et promouvoir les actions de prévention, mes aussi les soins et la recherche. (LINFO.RE- c créé le 15.02.2017 à 06h16 – mis à jour le 15.02.2017 à 14h23- Lucie TouzéDans le monde, "près de 160 000 enfants sont touchés par le cancer chaque année et environ 90 000 d’entre eux succomberont à leur maladie". Mais il faut souligner le fait que "le nombre exact de nouveaux cas est difficile à évaluer, dans la mesure où il n’existe pas de système de recensement dans tous les pays. LES LIONS ET LE CANCER INFANTILEToutes les deux minutes dans le monde, un enfant est diagnostiqué d’un cancer. Et moins de la moitié des enfants du monde ont accès à des soins de qualité. Les enfants qui survivent au cancer souffrent souvent de séquelles invalidantes qui peuvent affecter leur développement physique et leur capacité à apprendre. C’est pourquoi les Lions agissent pour étendre l’accès aux traitements pouvant sauver des vies et pour soutenir les enfants et les familles qui en ont le plus besoin. Nous agissons pour donner une seconde chance de vie aux enfants atteints du cancer.Pour tout renseignement supplémentaire prière contacter 1. Dr Aspirant Lions Yirajen Vuddamalay, Lecturer, School of Health Sciences, University of Technology Mauritius (yvuddamalay@umail.utm.ac.mu)Tel. 57065271 Pour la partie médicale Dr. Lions Dushyant PurmananSecretaire Lions Club SavannePathologiste Hôpital Victoriapurmanandd@yahoo.comtel. 59465469
0 Dr Dushyant Purmanan: «C’est le patient qui risque de faire les frais du shift system»
L'Express Newspaper: 03.09.2017L’introduction du système de rotation, mardi, dans les hôpitaux publics, provoque le mécontentement des médecins généralistes. Engagés dans un bras de fer avec le ministère de la Santé, ces derniers ont le soutien des spécialistes de la Government Medical and Dental Officers Association (GMDOA). Le point avec le Dr Dushyant Purmanan. Vous avez décidé de soutenir vos confrères généralistes, même si les spécialistes ne sont pas di- rectement concernés par l’application du «Shift System». Pourquoi ? Oui, nous soutenons la cause de la Medical and Health Officers Association (NdlR, MHOA – syndicat qui représente les médecins généralistes). Nos deux syndicats se regroupent autour de 95 % des médecins à Maurice. Depuis que le système de rotation a été introduit en mode pilote l’année dernière, le ministère de la Santé n’est jamais venu de l’avant avec des conditions sur papier. C’est vrai que le Pay Research Bureau a recommandé l’introduction de ce système. Cependant, ce n’est pas la seule recommandation. Pourquoi être sélectif et appliquer uniquement certaines recommandations ? Nous défendons les généralistes pour une question de principe ! Les généralistes affirment que les négociations et discussions autour de l’application du «Shift System» n’ont pas été respectées… C’est exact. Nous avons eu des rencontres mais il n’y a jamais eu de consensus. Aucun rapport, ni étude, n’a été présenté aux médecins en ce qui concerne les retombées du premier volet du système de rotation qui a été instauré aux urgences en avril 2016. Personne ne nous a approchés pour nous demander notre opinion, bien que nous soyons des professionnels de la santé. À présent, le ministère vient nous parler d’un rapport «satisfaisant». De quel rapport parle-t-on ? Il a été fait par qui ? Nous n’en savons rien. Il n’y a aucune transparence. Selon vous, le «Shift System» dans presque tous les départements a-t-il des chances de fonctionner ? Déjà, les médecins spécialistes ne sont pas directement concernés. Mais nous sommes en contact avec des confrères qui ne sont pas du tout satisfaits de la façon dont ce système a été introduit. Il faut que la population le comprenne, les médecins n’ont pas peur de cumuler des heures de travail. Travailler pendant 40 heures ne nous fait pas peur. Mais là, ce sont des conditions inhumaines ! Les lois du travail sont bafouées ! Le planning que le ministère de la Santé a établi s’apparente à un trial and error. Plusieurs médecins ont mentionné que le suivi médical des patients pourrait être com- promis avec ce système de rotation. Êtes-vous de cet avis ? Oui c’est vrai. Avec le nouveau système, les généralistes travaillant dans des départements spécialisés arrivent à 8 heures alors que les médecins spécialistes arrivent une heure plus tard. Comment faire le handing over ? Ce qui s’est passé durant la nuit, c’est-à-dire de 16 heures la veille jusqu’à 8 heures le lendemain matin, le spécialiste ne le saura pas. C’est un travail d’équipe. Et puis, les généralistes d’aujourd’hui sont les spécialistes de demain. Il faut une formation continue avec les spécialistes. Si à chaque fois le médecin généraliste change, comment faire le suivi ? Que se passe-t-il s’il y a une urgence ? Autant de problèmes potentiels qui sont ignorés par le ministère. Malheureusement, c’est le patient qui risque d’en faire les frais. Quelle aurait été la meilleure façon de faire ? Nous restons convaincus qu’avec une communication adéquate, bon nombre de problèmes peuvent être résolus. Mais nous constatons qu’il n’existe pas de bonne entente entre les syndicats de la santé et le ministère, voire même avec le ministre. Cela fait des mois que la GMDOA cherche à obtenir une rencontre exclusive avec le ministre, mais cela n’a jamais abouti. Idem pour le Senior Chief Executive (SCE) de la Santé. Nous obtenons toujours la même réponse de la secrétaire : «Le SCE est occupé dans une réunion.»D’ailleurs, la GMDOA n’a pas été conviée à la réunion d’aujourd’hui (NdlR, hier) avec le ministre Anwar Husnoo. Les relations industrielles sont tendues et c’est malheureux. Devant cette situation, nous n’écartons pas la possibilité d’entamer une grève de la faim.